Je n’avais pas l’intention de commenter l’impudence, la vulgarité et le manque de pudeur affichés sur le t-shirt de cette dame, étant convaincu de la rigueur officielle appliquée dans ce type de cas, du rejet populaire qu’ils suscitent et de la réaction ferme des savants.

Les autorités compétentes ont agi conformément aux prérogatives que leur confèrent la Constitution et la loi. L’ancien ministre de la Justice, M. Mustapha Ramid, a d’ailleurs rappelé clairement les dispositions constitutionnelles et légales qui imposent de sanctionner toute offense à la divinité, à l’islam et aux constantes nationales.

Je considère que les mesures prises, au-delà de l’application de la loi, préservent la société d’une fitna (discorde) qui pourrait être préméditée, en utilisant cette femme pour l’attiser. Elles protègent également cette dernière contre elle-même et contre ceux qui l’exploitent à des fins de provocation.

Ce qui m’a poussé à réagir, c’est la défense, par certains, de ce qu’ils appellent “liberté d’expression”, alors qu’il s’agit en réalité de liberté d’insulte, de diffamation, de destruction des valeurs sociales et de menace pour l’ordre public.

Le masque est tombé : ces défenseurs autoproclamés de la liberté d’expression n’hésitent pas à insulter et à diffamer quiconque n’est pas de leur avis, en particulier les savants et les conservateurs.

Ce qui les motive réellement, c’est la promotion de l’athéisme, l’encouragement à s’attaquer à l’islam, aux constantes nationales et à l’ordre public, ainsi que la défense, et j’insiste : la défense ouverte, de pratiques et comportements déviants : homosexualité, relations sexuelles hors mariage, blasphème, rupture publique du jeûne de Ramadan…

Non contents de revendiquer leur liberté de croyance et de pratique, ils veulent l’imposer à la société, la diffuser, l’afficher et la faire légaliser.

Par cette démarche, ils démontrent qu’ils constituent l’une des menaces les plus dangereuses contre la religion de la société, les constantes nationales, l’institution du Commandeur des croyants et l’ordre public, utilisant les jeunes comme boucliers humains dans leur sale guerre.

Je tiens à préciser que je distingue entre la laïcité croyante et conservatrice, qui veille à la place de la religion dans la société, protège les valeurs et la famille, et défend une liberté individuelle responsable qui ne nuit pas au corps social, et la laïcité extrémiste, portée par certaines figures, qui cherche à semer la discorde, attiser le chaos, et se moque des constantes, de l’ordre et de la stabilité. Dieu les a d’ailleurs démasqués par leurs propres paroles.

Ce qu’ils veulent, c’est la pagaille : dans la religion, dans l’interprétation, dans les pratiques, dans tous les domaines… sans se soucier des conséquences pour le pays.

L’histoire nous apprend que, depuis l’entrée de l’islam dans cette terre bénie et la fondation du grand État marocain, il est toujours apparu des semeurs de discorde et des athées. Mais les fondements de l’État et de la société sont plus solides qu’ils ne l’imaginent, et plus forts que toutes leurs conspirations pour semer la fitna et le désordre.

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