La Génération Z, avec l’ensemble des composantes de la société, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays, impose aujourd’hui aux partis politiques, syndicats, associations et institutions élues, une responsabilité accrue : accueillir, encadrer et impliquer effectivement cette génération dans la construction du présent et de l’avenir.

Les priorités urgentes se résument en :

• Descendre immédiatement sur le terrain pour écouter les jeunes là où ils se trouvent, et non se limiter aux discours officiels ou aux réunions fermées.

• Mobiliser les organisations de jeunesse, associations et structures parallèles des partis pour instaurer des ponts de confiance.

• Ouvrir des espaces de débat public libre et responsable, où la voix de la jeunesse peut être entendue sans tutelle ni marginalisation.

• Renforcer les canaux de médiation et créer des mécanismes concrets pour associer directement les jeunes aux politiques publiques et aux programmes de développement.

• Traduire leurs préoccupations en initiatives tangibles afin de restaurer la confiance entre eux et les institutions.

• Intégrer les compétences jeunes dans les instances décisionnelles, en leur offrant un véritable espace de pratique politique.

Cependant, tous ces efforts resteront incomplets tant que les partis ne procéderont pas à leur propre réforme interne :

• Renouveler leurs élites et leurs structures par des profils compétents et engagés.

• Mettre en œuvre une démocratie interne réelle, liant responsabilité et reddition des comptes.

• Rompre avec les pratiques qui ont éloigné la jeunesse de la politique : clientélisme, privilèges, conflits stériles.

La réconciliation de la jeunesse avec la politique ne sera possible que si les partis se réconcilient d’abord avec eux-mêmes. Sans ce courage réformateur, ils ne pourront ni regagner la confiance du nouveau génération ni conduire le pays à l’ère des grandes mutations.

Faisons de ce moment historique une opportunité pour reconstruire la confiance, à travers un projet national commun : renouveler les médiations politiques, encadrer la jeunesse sur le terrain et dans les institutions, et faire du Maroc un espace plus démocratique, plus juste et plus digne.

Soyons tous, jeunes, autorités publiques, gouvernement, parlement, partis, syndicats, associations, familles et écoles, à la hauteur de nos responsabilités. Défendons notre pays, préservons sa stabilité, et affrontons les défis actuels avec lucidité, sincérité et esprit patriotique. Que le Maroc demeure une forteresse de sécurité et de stabilité, et un horizon d’espoir et de dignité.

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