Mohamed chater 18.11.2025

Chaque année, lorsque revient le 18 novembre, la mémoire marocaine s’éveille à l’une de ses plus grandes étapes : la Fête de l’Indépendance. Ce n’est pas une simple commémoration politique, mais une fenêtre large qui s’ouvre sur des siècles de lutte, un livre vivant racontant l’épopée d’un peuple qui ne s’est jamais soumis, et la volonté d’un roi et d’un peuple ayant écrit le projet de libération ligne après ligne.
Une nation parmi les plus anciennes empires
Le Maroc n’est pas un État né du hasard ou d’un moment politique fugace ; c’est l’un des plus anciens ensembles civilisationnels continus de l’Histoire, avec ses dynasties, ses villes ancestrales, son savoir, ses armées, ses commerçants et ses hommes qui ont porté la lumière du savoir et du jihad vers l’Afrique, al-Andalus et le Sahara.
Des Idrissides aux Almoravides, Almohades, Mérinides, Saadiens puis Alaouites, le Maroc a toujours été un empire qui se déploie et se rétracte sans jamais se briser, qui se transforme sans jamais se dissoudre, et s’adapte sans perdre son âme.
La période coloniale… quand les puissances voulurent éteindre la lumière du pays
Lorsque le Maroc fut soumis aux pressions des puissances coloniales au début du XXᵉ siècle, certaines nations européennes crurent que ce vaste territoire, avec ses montagnes, ses plaines et ses déserts, serait facile à dominer. Elles ignoraient que le Maroc n’était pas seulement une terre, mais une âme indomptable, et que le Marocain avait appris, au fil des siècles, le sens profond de la résistance.
La lutte s’est embrasée de partout :
la résistance d’Ahmed El-Hiba au Sud,
l’épopée héroïque de Moha ou Hammou Zayani dans l’Atlas,
et la légende d’Abdelkrim Al-Khattabi dans le Rif, qui enseigna au monde entier comment une petite force peut défier des armées puissantes.
Un roi et un peuple… l’équation de la libération
Lorsque le roi Mohammed V fut exilé, le but était de briser l’âme de la nation. L’effet fut contraire : l’exil devint la flamme qui alluma une conscience nationale plus vive que jamais.
De Fès à Oujda, du Rif au Souss, du Sahara au Nord, les Marocains comprirent que la bataille n’était ni pour le pouvoir ni pour le trône, mais pour la souveraineté d’une patrie.
Et naquit alors ce slogan éternel :
« Un seul roi, une seule patrie, un seul peuple. »
18 novembre… le jour où la dignité fut retrouvée
Lorsque Mohammed V revint d’exil, il ne retrouva pas seulement son trône, mais devint le symbole de la dignité retrouvée. L’annonce officielle de la fin du protectorat, le 18 novembre, rendit au Maroc son État souverain et à son peuple une pleine conscience de lui-même.
Ce jour-là ne fut pas une conclusion, mais un commencement : celui de la construction d’un État moderne et maître de son destin.
Le Maroc d’aujourd’hui… la continuité d’une même épopée
La célébration de l’Indépendance est une lecture des forces profondes qui ont forgé ce pays :
l’attachement du peuple à son roi,
l’unité territoriale,
la richesse culturelle,
la détermination à progresser.
Sous la clairvoyance du Roi Mohammed VI, le Maroc poursuit cette même trajectoire de réforme, de développement et d’ouverture.
Conclusion : une patrie qui ne plie pas
Le Maroc n’est pas une simple frontière ; c’est l’histoire d’un peuple qui a écrit son destin avec sagesse et résilience. Et en ce jour de fête nationale, la question demeure :
Comment poursuivre ce que les ancêtres ont commencé ?
Comment protéger une patrie qui ne nous a jamais trahis ?
Et comment prouver au monde qu’une nation aussi ancienne que le Maroc ne peut qu’écrire l’Histoire ?
Dieu, la Patrie, le Roi
www.chater-radio.com
© 2025. Tous droits réservés.