Le port de Tanger Med s’est classé cinquième mondial parmi 405 ports à conteneurs, selon le classement de la Banque mondiale et de S&P Global. Une reconnaissance qui confirme l’attractivité du Maroc en tant que pôle logistique de rang international.

Notre pays figure ainsi parmi les vingt premières nations dans le domaine de la logistique maritime, et pourrait se hisser dans le top 10 d’ici 2030, avec l’achèvement de la construction de nouveaux ports (Nador, Dakhla, Kénitra), après la mise en service du port de Safi, l’extension de Tanger Med et le développement des autres ports commerciaux.

Cette dynamique s’inscrit dans le cadre de la stratégie portuaire présentée à Sa Majesté le Roi en 2013 à Nador.

À l’image de Tanger Med, les nouveaux complexes portuaires intègrent toutes les infrastructures essentielles, ainsi que des zones industrielles et logistiques s’étendant sur plus de 1 500 hectares chacun. Ces complexes sont reliés au réseau autoroutier et, pour la plupart, connectés également au réseau ferroviaire.

Ainsi, le Royaume s’assure une position privilégiée et influente dans le commerce mondial, au service de l’économie nationale et africaine.

Conformément au plan logistique présenté à Sa Majesté en 2015 à Mohammedia, toutes les régions, y compris celles de l’intérieur et du sud-est, sont dotées de plateformes logistiques, de ports secs et reliées aux ports maritimes.

Grâce à une bonne gouvernance, ces équipements contribuent à l’aménagement du territoire, à l’attraction des investissements, à la création d’emplois et à la maîtrise des coûts du transport et de la logistique.

La stratégie portuaire inclut également des projets majeurs, certains réalisés, d’autres lancés ou programmés : ports de pêche, ports de plaisance, terminaux pour le transport maritime et touristique, chantiers navals, infrastructures de maintenance et de construction de navires, ainsi qu’instituts de formation maritime.

Par ailleurs, le développement accéléré d’une flotte maritime nationale – amorcé par la création de la société AML en 2015 et renforcé par les directives royales pour accroître sa capacité – permettra au Maroc de contrôler une partie de ses échanges internationaux, de renforcer ses liaisons avec les ports africains et d’assurer sa souveraineté maritime. Une réponse claire aux tentatives de blocus que certains pays ont voulu imposer.

Ces réalisations, accomplies en l’espace d’une vingtaine d’années, ne se limitent pas à leur dimension économique. Elles traduisent aussi la profondeur historique et civilisationnelle du Royaume, dont la vocation maritime remonte à des siècles, quand sa flotte et ses ports fortifiés comptaient parmi les plus puissants. Aujourd’hui, le Maroc prolonge cet héritage par de grands partenariats internationaux avec des puissances économiques mondiales, consolidant sa place comme acteur fiable des chaînes de commerce internationales.

De plus, la dimension africaine demeure une priorité : les ports du Royaume deviennent des portes d’entrée naturelles reliant l’Afrique au reste du monde, favorisant son intégration économique et renforçant sa souveraineté logistique. Ceci s’inscrit dans le cadre de l’initiative Atlantique africaine lancée par Sa Majesté, qui ouvre de vastes perspectives de coopération Sud-Sud et consacre le leadership marocain dans l’Atlantique.

Telle est la Royaume du défi, qui brise les vagues impétueuses et s’impose sur la scène mondiale et africaine, sur terre, en mer et dans les airs.
Que Dieu la protège du mal et des épreuves, visibles et invisibles.

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